POM-Proxy-S: Étude de la matière organique particulaire (MOP) comme proxy des impacts du changement climatique sur la qualité de l’eau de la Saône

Nous mesurerons des paramètres qui décrivent les conditions physiques (débit, température, oxygène, pH, conductivité, TSS), chimiques (C, N et P) et biologiques (Chlorophylle a, matière organique particulaire (MOP)). Pour identifier l’origine et la composition de la matière organique (par exemple, des cyanobactéries, des sédiments, des engrais, de lisier), nous utiliserons des analyses des isotopes stables du C et N de la MOP. Pour permettre une analyse plus détaillée de l’activité métabolique (production primaire et respiration), des capteurs pour enregistrer en continu l’oxygène dissous et la température seront déployés. La grande variabilité temporelle et spatiale du système sera caractérisée par un échantillonnage bihebdomadaire sur une période de deux ans (janv. 2023 à déc. 2024) à trois sites (Lyon, Mâcon, Chalon s. S.). Cet échantillonnage permettra de déterminer non seulement la variabilité saisonnière et interannuelle, mais intégrera également les associations CC-WC/BI pour les sous-bassins qui subissent l’influence de différents bassins versants.